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nour moula

5 avril 2009

symbolisme

Naissance du mouvement

Début : Le mouvement symboliste, dans son sens très large, commence avec la publication de Les Fleurs du mal de Baudelaire (le grand précurseur) en 1857 et s’étend jusqu’à la fin du siècle.

Les grands noms : Paul Verlaine, Arthur Rimbaud et Stéphane Mallarmé.

Il y avait aussi des bohèmes littéraires qui se rassemblaient dans les cabarets à la mode de Paris et se regroupaient sous des noms étranges comme : les Hydropathes, les Hirsutes, les Zutistes, les Je-m'en-foutistes, etc. Ils écrivaient des poèmes et buvaient comme des trous tout en menant une vie de débauches pour la plupart, d’où le surnom de "décadents".

C’est Jean Moréas qui, en 1886, propose le nom "d’école symboliste" pour caractériser ces divers regroupements.

Le texte fondateur du mouvement est L’Art poétique de Verlaine publié en 1882.

Doctrine

1. La Vérité : Pour les symbolistes, la vérité n’est pas dans la matière brute seulement. Une chose existe par-delà elle-même : elle est le signe d’une autre chose, elle est un symbole dans un jeu de correspondances infinies.

2. Les correspondances : Au-delà des apparences, il y a des rapports entre les choses, des liens entre les êtres, des correspondances (Baudelaire) entre les sons, les images et les parfums. C’est ce que le symbole devrait exprimer. Colombe = paix; oiseau = liberté, un son rappelle une image, une odeur rappelle un lieu, une sensation rappelle un moment du passé, etc.

3. Le mystère : En refusant le rationalisme (Descartes) et le matérialisme (argent et industrialisation), les symbolistes veulent renouer avec le mystère de vivre et de sentir. "La poésie est l’expression, par le langage humain ramené à son rythme essentiel, du sens mystérieux des aspects de l’existence." Mallarmé.

La vie ne peut pas se réduire aux termes médicaux. Un chirurgien ne dissèque pas l’âme d’une personne. Le ciel étoilé, même si on peut l’expliquer scientifiquement aujourd’hui, reste nébuleux.

La poésie symboliste donne à voir et à sentir le mystérieux dédoublement du monde, révèle l’invisible derrière le visible, l’inconnu derrière le connu.

4. La subtilité : Comme la réalité n’est pas uniforme, les poètes symbolistes préfèrent le rare au commun, le rêve au réel, l’ambivalence à l’identité, la nuance infinie à tout ce qui est tranché, la fugacité (le changement) à la permanence.

L’esthétique

1. Le symbole : Le mystère de la vie et de l’existence ne peut s’exprimer directement par des descriptions réalistes. Le poète doit utiliser une nouvelle langue, celle du symbole, car toutes les choses du monde peuvent être rapprochées. Ex. : Les sanglots longs des violons (Lamentations humaines = son des violons), l’eau verte = pommes sures (Rimbaud), les oiseaux tels l’Albatros et le cygne = poètes, etc.

2. La musique : La musicalité du vers doit être la première règle. Pour exprimer le changement des choses, la fragilité des sensations, le poète utilise l’aspect sonore et sensible des mots (assonance, allitération, rime interne, etc.). Le sens (trop défini) devient secondaire. La musicalité suggestive contre le plat réalisme des descriptions.

3. Richesse et rareté du vocabulaire : La puissance d'évocation des sons a plus d’importance que le choix rigoureux du mot précis. Hermétisme parfois.

4. Vers libéré, vers libre : à la suite de Verlaine, les symbolistes privilégient la libéralisation des vers : vers impairs, rejets abondants, enjambement, rimes de plus en plus étonnantes, même absence de ponctuation et poème en prose. À partir des symbolistes, le vers français sera libre.

Thèmes

1. L’analogie universelle : dans l’univers, les sons, les couleurs, les parfums se répondent et renvoient à une même idée primordiale que doit exprimer le poème.

2. Le secret : secret du monde, secret des âmes, tout est secret. Les mots ne servent qu’à approcher les mystères. La rationalité du monde n’existe pas. Il faut suggérer et non pas expliquer.

3. Le sacré : le poète est un voyant capable de déchiffrer les mystères du monde, ses "signes". Les thèmes de la mort, du crépuscule, de la fin du siècle sont privilégiés.

Rimbaud

Biographie

Famille et études : Arthur Rimbaud est né à Charleville en 1854 et est mort en 1891. Son père a abandonné femme et enfants alors qu’il était très jeune. Sa mère est sévère et extrêmement conformiste.

Au collège, Rimbaud est brillant et reçoit des prix et certains de ses devoirs sont publiés. Son professeur, Georges Izambard, l’encourage à écrire de la poésie. Il renonce au baccalauréat.

Adolescence rebelle : Dès mai 1870, à 16 ans, il envoie des poèmes à Théodore de Banville pour qu’il les publie, mais cette tentative échoue. Rimbaud commence ses premières fugues en août 1870. Il part pour Paris où il est arrêté pour avoir voyagé dans le train sans billet. Son professeur vient le chercher. Il fait encore une fugue en Belgique, puis encore à Paris en 1871. Il voudrait participer au soulèvement de la Commune.

En septembre 1871, il envoie à Verlaine deux lettres. Ce dernier l’invite chez lui à Paris. Leur liaison orageuse commence alors.

Les deux pètes mènent une vie déréglée où l’absinthe et le haschisch jouent un rôle important. Rimbaud cherche "l’encrapulement", "le dérèglement de tous les sens".

Voir le film Les poètes maudits

En juillet 1873, Verlaine ivre tire sur Rimbaud qui voulait le quitter, il est emprisonné deux ans. Entre 1873 et 1875, Rimbaud court l’Europe. Il revoit une dernière fois Verlaine en 1875. Il achève son oeuvre.

Entre 1875 et 1880, Rimbaud voyage en Afrique et en Europe. Puis il part pour l’Afrique où il s’occupe de commerce et de trafic d’armes.

En 1891, atteint d’une tumeur au genou, il revient à Marseille où on l’ampute de sa jambe malade. Il meurt en novembre 1891 à l’hôpital.

Oeuvres

L’œuvre de Rimbaud est parue en grande partie après sa mort. Il ne s’est occupé qu’à l’édition d’Une Saison en enfer.

On divise son oeuvre en quatre parties :

Les Poésies;
Les Derniers vers;
Une saison en enfer;
Les Illuminations.

Ses premiers poèmes imitent la manière des parnassiens et expriment sa haine de la religion et du monde bourgeois, sa compassion pour les pauvres et pour les victimes de la guerre («Le Dormeur du val»). Le tournant vers le symbolisme se fait avec «Le Bateau ivre»(1871).

Après sa liaison avec Verlaine, il compose et fait publier en 1873 Une Saison en enfer, qui reste presque tout entier chez l’éditeur.

À Londres, en 1874, il compose suppose-t-on un ensemble de morceaux de prose poétique qu’on regroupe sous le titre des Illuminations.

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5 mai 2008

Rédiger un article de journal

Rédiger un article de journal

L'écriture journalistique est frappée d'une contrainte inexorable : la longueur disponible. Alors qu'un romancier s'offre dans la plupart des cas une liberté quasi infinie, le journaliste doit concevoir son texte d'après la place qui lui est dévolue et le rédiger selon des règles très particulières

Lorsque vous avez recueilli (enquête, reportage) les informations à mettre en forme, c'est-à-dire les réponses aux questions habituelles : Qui ? Quoi ? Où, Quand ? Comment ? Pourquoi ? ..., et que vous avez déterminé le genre journalistique six étapes restent à franchir.

Faire le tri

Distinguez pour commencer ce qui dans la matière à traiter sera essentiel, accessoire ou inutile.

Soulignez ensuite ce qui dans l'accessoire viendra bien à point (détail piquant, explication, pointe d'humour).

Mesurer ses ardeurs

Il faut savoir dans quelle longueur de texte vous allez travailler, c'est capital. Cela se calcule généralement en nombre de mots. (Le nombre indiqué ne peut pas dans ce cas être dépassé de plus de 10 %. )

Établir une structure narrative

Même quand ils écrivent des textes d'information, les journalistes leur donnent volontiers les formes du récit. Trois questions permettent de dessiner le plan de la démarche :

  • Du général au particulier, OU l'inverse ?

  • Donner d'emblée toute l'information puis la développer, OU la dévoiler progressivement ?

  • Respecter la chronologie des faits et des propos, OU faire un "montage" personnel ?

Adopter un style communicatif

Le style "communicationnel" se reconnaît à quelques caractéristiques :

  • phrases courtes (12 mots en moyenne, éviter l'accumulation de chiffres ou de sigles);

  • mots précis et accessibles (expliquer les mots techniques);

  • formulation nerveuse (pub') et orale (B.D.) ;

  • sens du concret;

  • recours à l'image;

·         style direct ("guillemets", présent, voix active) sans pour autant écrire comme on parle.

Baliser

L'ensemble constitué du titre et de ses annexes porte le nom de titraille.

Un surtitre ou casquette, au-dessus du titre, en caractères plus petits est souvent un titre de rubrique ou le domaine général de l'article.

Un sous-titre peut se placer entre le titre et le chapeau dans les mêmes caractères que le surtitre. Il donne un petit élément supplémentaire, précise le titre.

Un chapeau introduit ou résume et accroche.

L'attaque est la première phrase du premier paragraphe. Elle doit surprendre le lecteur et l'inciter à lire la suite. A distinguer de l'accroche qui consiste à commencer un article important en première page, par exemple, et à renvoyer en pages intérieures pour la suite.

Des intertitres structurent et relancent l'intérêt lorsque le texte est long.

La chute "boucle la boucle" ou élargit le propos.

Une légende explique, élargit, commente, recrée le sens d'une illustration.

"Vendre" son article

La rédaction du titre n'est pas à négliger. Il sera accrocheur, informatif (Qui ? Quand ? Où ? Quoi ? Comment ?) Ou incitatif. Voici comment aurait pu s'intituler ce site :

Phrase exclamative : Halte au travail scolaire inefficace !

Interrogation précise : Quel est le secret de la réussite scolaire ?

Question / réponse : Réussir à l'école ? C'est à votre portée.

Affirmation / explication : Vous pouvez réussir en français : un guide complet pour les étudiants.

Accrochage par le nombre : 10 conseils pour réussir vos études.

Néologisme : Le méthoguide de français.

Rimes, allitérations, assonances : Apprendre sans se méprendre.

Inversion des mots-clés : Étudier pour savoir, savoir pour étudier.

Paradoxe : Pour réussir, travaillez moins !

Doubles sens et jeux de mots : Le prof en poche.

Détournement ou fraction de citations, de slogans, de titres connus : De la méthode avant toute chose...

Le titre doit contenir une spécificité de l'article et être court. Il est souvent plus indiqué de le rédiger en dernier lieu.

3 mai 2008

tp tension

Tension superficielle et viscosité A La tension superficielle I Le phénomène de tension superficielle a- mise en évidence Quelques observations simples mettent en évidence ce phénomène : • L’eau monte dans un tube capillaire au dessus du niveau dans le récipient initial. • Un trombone peut flotter à la surface de l’eau, même s’il est en acier. • Il existe un ménisque à la surface d’un liquide, au contact de la paroi du récipient. • Les bulles de savon existent ! Conclusion : Ces expériences mettent en évidence l’existence d’une force, f, existant à la surface d’un liquide. La surface liquide a des propriétés propres, différentes de celles du reste du liquide. b- La tension superficielle • Il existe une force, f, entre l’interface d’un liquide et un autre milieu. • La tension superficielle γ est mesurée par le quotient de la norme de la force f par la longueur l sur laquelle elle s’exerce. γ = f/l • γ en N.m-1 ; f en N ; l en m. • La tension superficielle dépend du liquide et de la nature de l’autre partie de l’interface (gaz, air, verre, métal...) • Ex : eau / air, γ = 73 10-3. huile/air γ = 32 10-3. c- Origine de la tension superficielle. • L’origine de cette force réside dans les forces intermoléculaires de Van der Walls. Il s’agit de forces dont l’origine est électrostatique qui apparaissent à cause de la polarité de certaines molécules (interaction entre molécules polaires, polarité induite, forces de dispersion) • Il s’agit de forces d’intensité faible, surtout au regard des forces intramoléculaires. Elles sont négligeable des que la distance n’est plus très faible. • Au sein d’un liquide, une molécule m subit des forces de Van der Walls dans toutes les directions, qui se compensent. • A la surface d’un liquide, la répartition des forces change : il n’y a globalement plus de forces que vers le bas. • L’ensemble de ces actions tend à contracter le liquide. II conséquences de la tension superficielle a- Les bulles de savon Une bulle de savon est une mince couche de liquide emprisonnant une poche d’air. La fine couche de liquide garde une cohésion grâce à la tension superficielle. Il existe une relation entre la pression extérieure et intérieure de la bulle. Pi – Pe = 4 γ / R. où R est le rayon de la bulle. b- Contact entre un liquide et un solide Une goutte de liquide posée sur une surface solide peut s’aplatir, rester bombée ou s’étaler largement. Ceci est dû à la tension superficielle. • Si le liquide s’étale largement sur la surface solide, on dit qu’il mouille parfaitement le solide. (eau / verre) • S’il reste sous forme de gouttes aplaties, il mouille imparfaitement le solide. On peut définir l’angle θ de raccordement entre liquide et solide. (eau/verre sale) • S’il reste sous forme de gouttes bombées, θ > 90°, le liquide ne mouille pas le solide. (mercure/verre) • θ augmente quand γ augmente. La conséquence de ce phénomène est l’existence de ménisques. Une lame de verre plongée dans l’eau et retirée lentement entraîne un ménisque de raccordement. La moindre salissure modifie notablement ces propriétés. c- Loi de Jurin Lorsqu’on plonge un tube capillaire dans un récipient, le liquide monte dans le capillaire. Loi de Jurin : h= 2 γ cos θ / r ρ g r : rayon intérieur du tube h : hauteur du liquide dans le tube. ρ: masse volumique du liquide. g= 9.81 m.s-2. d- les agents tensioactifs Leur rôle est de diminuer la tension superficielle du liquide dans lequel on les ajoute. • Il s’agit de molécules allongées et dissymétriques. • Elles ont une partie hydrophile (groupe polaire ou ionique) et une partie hydrophobe (organique). • Ces molécules forment une couche à la surface, mais elles ont tendance à se repousser entre elles et ont pour action de dilater la surface. Leur action s’oppose à la tension superficielle et la diminue donc. Ex : savon (Oléate de sodium) et autres détergents. Leurs actions : • Ils augmentent le pouvoir mouillant des liquides.(en diminuant γ, on diminue θ) • Ils permettent d’émulsifier les liquides organiques et donc de laver. Les parties hydrophobes enrobent des poches organiques ce qui crée des bulles qui se repoussent entre elles dans le liquide (électrostatique). Ces bulles grasses sont emportées par l’eau au cours du lavage. (c’est le pouvoir détergent) • Formation de mousses : des bulles d’air sont emprisonnées dans l’eau : elles sont bloquées au sein des parties hydrophobes des molécules d’agents tensioactifs. S’il reste de la mousse après un lavage, c’est que l’agent tensioactif était en excès par rapport aux graisses à nettoyer. III Mesurer la tension superficielle a- Méthode d’arrachement Voir TP b- Méthode stalagmométrique Voir TP B la viscosité I Ecoulement d’un fluide non visqueux Il s’agit d’un fluide idéal : il s’écoule de manière régulière, sans tourbillon, il est incompressible et non visqueux. a- veine de fluide Il s’agit d’un « objet » de la mécanique des fluides également appelé tube de courant. Il s’agit d’une portion de fluide en train de s’écouler, elle est définit par un contour (trajectoires du fluide) qui forme un tube. La veine de fluide est définie par : • L’aire S1 au point A. L’aire S2 au point 2. • La pression P1 en A ; et celle P2 en B. • La vitesse V1 en A et celle V2 en B. • L’altitude Z1 en A et celle Z2 en B. Si A et B sont les milieux des sections définissant les extrémités de la veine de fluide. Une rivière peut être une veine de fluide, mais une petite portion de rivière aussi. Il s’agit d’un objet théorique, un objet d’étude. Schéma : b- Théorème de Bernoulli Relation de Bernoulli : Le long d’une veine de courant on a : V2/2g + P/ ρg + z = constante Donc si on se réfère au schéma ci-dessus : V12/2g + P1/ ρg + z1 = V22/2g + P2/ ρg + z2 Les grandeurs, V, P et z n’évoluent pas indépendamment. c- Phénomène de Venturi • Il s’agit d’une conséquence du théorème de Bernoulli. • Soit un tube convergent divergent, comme sur le schéma. Il présente un goulot d’étranglement en B. • Le tube étant horizontal, z1 = z2. On a donc : VA2/2g + PA/ ρg = VB2/2g + PB/ ρg Donc : Pb = PA + (VA2 - VB2 )/2g . ρg. • Or VB > VA car il y a conservation du débit, le fluide ne s’accumule pas dans le tube, il doit traverser SB plus vite que SA. • Donc Pb < PA. C’est l’effet Venturi. • Application : la trompe à eau. Les toitures qui s’envolent durant les tempêtes ! trompe à eau. d- Théorème de Torricelli • Il s’agit d’une conséquence du théorème de Bernoulli. • Soit un vase percé comme sur le schéma. • S >> s ; donc VA << VB. h = zA-zB. • D’après Bernoulli on a : VB = √ (2gh +2(PA-PB)/ρ). • Si h n’est pas trop haut, PA=PB donc VB = √ (2gh). e- Rappel de statique des fluides A une profondeur h, dans un fluide statique de masse volumique ρ la pression est donnée par la relation : P = P0 + ρgh. P0 étant la pression en surface du fluide, il s’agit généralement de la pression atmosphérique. II Ecoulement des fluides visqueux Les fluides réels ont une certaine viscosité, qui rend le théorème de Bernoulli très imparfait. Il faut en tenir compte. a- Viscosité Définition : On modélise un fluide visqueux par des lames successives de fluides qui exercent des forces de frottements les unes sur les autres : Schéma : • En A la vitesse du fluide est quasi nulle. Accrochée à la paroi. • En B la vitesse d’écoulement est v. • En C, distant de dx, la vitesse est v+dv. Les molécules de la couche C sont moins soumises à l’influence de la paroi. Celles de B sont ralenties par celles de A, mais restent plus rapides que ces dernières. Il en résulte un cisaillement : Les molécules de la cote x+dx sont plus rapides que celles de la cote x et tendent à les entraîner (force Fc/b) par contre, les molécules de la cote x tendent à freiner celles de la cote x+dx (force F b/c). Schéma : Par définition : la viscosité, η, éta, est défini par la relation : Fb/c = Fc/b = η S dv/dx . Unité : • Unité légale : Pa.s [η = F(c/b) / S . dx/dv ; avec F/S pression en Pa et dx / (dx/dt) correspondant à dt soit des secondes.] • Correspondance : 1 Pa.s = 1 poiseuille (1 Pl) • Autre correspondance : 1 Pa.s = 10 Po (dix poises) • La viscosité dépend de la température du fluide. Exemples de viscosités : b- Conséquences de la viscosité 1- la perte de charge le long d’un canal. Schéma : Il y a une perte de charge entre l’amont et l’aval, qui n’est pas explicable avec le théorème de Bernoulli. 2- Loi de Poiseuille La vitesse d’écoulement d’un fluide n’est pas constante à l’intérieur de celui-ci en raison de la viscosité du fluide. Schéma : • Si le tube est large, on peut estimer que la vitesse est constante sur une bonne part de la section. • Pour un tube capillaire, la vitesse est partout différente. On peut appliquer le loi suivante pour les capillaires dont 0.01 mm < r < 0.5 mm. Schéma : D = π r4/ 8ηl .(p1 – p2) c- Mesure de la viscosité Voir TP. Viscosimètre à chute de bille. η = 2r2/ 9v . (ρ’-ρ).g . soit η = K.t v : vitesse de chute de bille supposée constante, r rayon bille, ρ’ masse volumique bille, ρ celle du fluide. Il existe d’autres appareils, électroniques maintenant pour mesurer la viscosité.
16 avril 2008

Developpement Limité à l'ordre n au voisinage de 0 de fonctions usuelles:

  • \frac{1}{1-x} = 1+x+x^2+x^3+...+x^n+o(x^n)
  • \frac{1}{1+x} = 1-x+x^2-x^3+...+(-1)^nx^n+o(x^n)
  • \ln(1-x) = -x-\frac{x^2}{2}-\frac{x^3}{3}-...-\frac{x^{n+1}}{n+1}+o(x^{n+1})
  • \ln(1+x) = x-\frac{x^2}{2}+\frac{x^3}{3}-...+(-1)^n\frac{x^{n+1}}{n+1}+o(x^{n+1})
  • e^{x} = 1+x+\frac{x^2}{2}+\frac{x^3}{3!}+...+\frac{x^n}{n!}+o(x^n)
  • (1+x)^a = 1+ax+\frac{a(a-1)}2x^2+\frac{a(a-1)(a-2)}{3!}x^3+...+\frac{a(a-1)(a-2)...(a-n+1)}{n!}x^n+o(x^n)\,
  • \sin(x) = x-\frac{x^3}{3!}+\frac{x^5}{5!}+...+(-1)^n\frac{x^{2n+1}}{(2n+1)!}+o(x^{2n+2})
  • {\rm Arcsin}(x) = x+\frac{1.x^3}{2.3}+\frac{1.3.x^5}{2.4.5}+...+\frac{1.3.5....(2n-1)x^{2n+1}}{2.4.6....(2n)(2n+1)}+o(x^{2n+2})
  • \cos(x) = 1-\frac{x^2}{2}+\frac{x^4}{4!}+...+(-1)^n\frac{x^{2n}}{2n!}+o(x^{2n+1})
  • {\rm sh}(x) = x+\frac{x^3}{3!}+\frac{x^5}{5!}+...+\frac{x^{2n+1}}{2n+1!}+o(x^{2n+2})
  • {\rm Argsh}(x) = x-\frac{1.x^3}{2.3}-...+(-1)^n\frac{1.3.5....(2n-1)x^{2n+1}}{2.4.6....(2n)(2n+1)}+o(x^{2n+2})
  • {\rm ch}(x) = 1+\frac{x^2}{2}+\frac{x^4}{4!}+...+\frac{x^{2n}}{2n!}+o(x^{2n})
  • \tan(x) = x+\frac{x^3}{3}+\frac{2x^5}{15}+o(x^5)
  • {\rm Arctan}(x) = x-\frac{x^3}{3}+\frac{x^5}{5}-...+(-1)^n\frac{x^{2n+1}}{2n+1}+o(x^{2n+2})
  • {\rm th}(x) = x-\frac{x^3}{3}+\frac{2x^5}{15}+o(x^5)
  • {\rm Argth}(x) = x+\frac{x^3}{3}+...+\frac{x^{2n+1}}{2n+1}+o(x^{2n+2})
6 avril 2007

Se préparer à l'examen.

On peut considérer les examens comme un sport inséparable et associé au système méritocratique des études. Et si l'on observe l'histoire universelle on remarque qu'on n'a jamais expérimenté que trois moyens d'accéder aux responsabilités et/ou aux emplois : l'argent, le piston et l'examen. A bien y réfléchir, ce dernier est le mode de recrutement le plus équitable.

Un examen, comme un concours, d'ailleurs, se prépare longtemps à l'avance.

S'il faut en croire Voltaire, le succès dépend de trois facteurs : le talent, le travail et la chance. La chance étant par nature très aléatoire et le talent plus ou moins héréditaire, le seul facteur sur lequel on puisse agir est le travail.

Un travail intense et bien organisé permet souvent de compenser l'absence de chance et le manque de talent. C'est pour cela qu'il convient tout au long de l'année, de participer au maximum de Devoirs sur Table, examens et oraux "blancs", pour se placer d'emblée dans les conditions de l'examen.

En fait, fondamentalement, on peut considérer un examen comme étant ce que les économistes appellent "un exercice de maximisation de la satisfaction sous contrainte" : il s'agit pour un individu de couvrir un programme donné dans un délai donné, la contrainte de temps étant éssentielle et l'aptitude à tenir le rythme éminament stratégique.

I/ Quatre paramètres de base :

- Le Temps Disponible.
- Le temps est le maître du jeu : il donne aux associations d'idées le loisir de se former, il permet la fixation durable des souvenirs et l'acquisition de réflexes méthodologiques productifs.
- Il faut donner du temps au temps : les intenses coups de collier avant l'examen, les révisions nocturnes et fiévreuses à l'approche des partiels ou des épreuves, ne donnent que des acquisitions très précaires.
- Il faut donc calculer, dès le premier jour de la rentrée le nombre exact de semaines de travail et d'en défalquer tout de suite les périodes de vacances ou de repos.

- Le Programme à Etudier.
- Calculer le nombre total de matières et évaluer pour chacune d'elles le nombre de pages à assimiler, le coefficient à l'examen et le degré de sympathie qu'elles inspirent. Bien mesurer ses propres handicaps et ses "aversions" personnelles, cela fait partie de l'élaboration de la stratégie.
- Tenir à jour des fiches-mémo qu'il faut réviser en permanence, des petits carnets sur lesquels on peut regrouper les formules de chimie, les énoncés des théorèmes, les orthographes difficiles, les dates clés en histoire, les chiffres clés en géographie, les expressions idiomatiques en langues vivantes.
- Relire sans cesse ces fiches ou ces carnets, particulièrement avant de se coucher afin de laisser au travail d'assimilation subconscient le temps d'opérer.

- Les Exigences du Jury.
- Quel est le degré d'assimilation souhaité : maîtrise des grandes lignes ou connaissance en profondeur ? niveau de difficulté des exercices proposés, etc.
- Consulter les annales et se concentrer pendant les corrections pour connaître les types de sujets possibles, l'esprit dans lequel ils doivent être abordés, etc.

- Votre rendement effectif.
- Calculez pour chaque matière votre coefficient personnel d'assimilation (Cf. Fiche méthodologique sur la mémoire).
- Se souvenir que le temps à consacrer à une matière est inversement proportionnel à l'intérêt qu'on lui porte.
- Prévoir des révisions fréquentes.

II/ Le découpage du programme :

En fonction de tous ces paramètres il faut évaluer le volume de travail à consacrer aux matières et découper l'ensemble du programme en tranches de révisions.

La préparation d'un examen comporte, en plus de l'apprentissage du programme, l'entraînement concret aux épreuves : exercice en grandeur réelle, "galops d'essai", examens blancs et leur pendant indissociable : annales corrigées permettant de s'entraîner seul et d'acquérir les bons réflexes, d'assimiler la bonne démarche, ou encore d'adopter les bonnes formules à appliquer à chaque étape.

III/ La régularité du rythme :

Fuir les causes de dispersion : les cinés trop fréquents, les sorties et les copains chronophages, les invitations à prendre un verre, les rencontres sportives rituelles, etc., tout ceci perturbe l'emploi du temps et nécessite de dégager à chaque fois des plages de remplacement pour les périodes de révisions qui ont été victimes de cette dispersion.

C'est dans ces périodes qu'on observe des baisses de tonus et un processus de "dérive mentale" qui se traduit par une sensation complexe : un mélange de dispersion mentale, de lassitude générale et d'agitation stérile, qui ne permet plus de se concentrer sur quoi que ce soit.

Cette paralysie de la concentration présente, en plus de tout, le difficile aspect d'augmenter au fur et à mesure que les échéances approchent et de précipiter avec elle le sentiment d'angoisse d'échouer.

Stimuler ses motivations : en se représentant, quasiment chaque jour les "avantages" de la réussite espérée : achèvement des études, accès à des vocations particulières, vacances l'esprit libre, etc...

On peut également se doper à l'auto-suggestion, très bénéfique pour le tonus aussi bien physique que mental (ce qui est même attesté par les dépenses et l'essor des budgets de publicité !), et surtout penser à se reposer...

Intégrer un groupe de travail : en veillant bien à ce qu'il soit composé d'amis sérieux. La confiance mutuelle doit être totale et l'amitié forcément compatible avec la qualité du travail attendu.

IV/ Préparer l'écrit :
- L'écrit se prépare tout au long de l'année : il est recommandé de s'entraîner à bien calibrer son devoir en fonction du temps de l'épreuve sans sacrifier, bien au contraire, la clarté et la "fluidité" du style.
- Tenir un carnet pour y noter en cours d'année les mots à l'orthographe difficile, les termes qui enrichissent votre vocabulaire, les expressions bien "tournées", voire les citations rencontrées ici ou là.
- Conserver toutes les copies corrigées et noter sur une feuille récapitulative, les types de reproches ou les suggestions d'amélioration qui vous y sont adressées par les correcteurs.
- Soigner l'écriture et la présentation : on montre ainsi de l'empathie pour le correcteur qui lit. Ne pas oublier qu'il s'agit d'une personne elle-même fatiguée par l'année écoulée, qui va devoir corriger un grand nombre de copies dans un délai réduit. Sans parler de la longueur de certaines copies, de celles qui sont indéchiffrables, qui indisposent et font perdre du temps, alors qu'il s'agit de savoir si l'essentiel est compris et exposé logiquement, avec un plan clair et des exemples pertinents.
- Montrer son bon sens : contrairement aux idées reçues, un jury préfère toujours la qualité à la quantité (on ne note pas au poids), le bon sens à l'érudition (des connaissances mal assimilées ne conduisent qu'à des contresens), les exemples aux citations (l'accumulations de citations mal reliées au sujet est très dommageable) et la logique à l'originalité (on ne juge pas sur les opinions mais sur la démarche intellectuelle : toutes les idées sont recevables à condition d'être appuyées par une démonstration cohérente et de rester dans les bornes du bon sens ; on peut bâtir un excellent devoir avec des idées simples mais logiquement organisées).

V/Cinq atouts pour réussir ses oraux :

1) Rester calme : éviter la fébrilité et les gesticulations. Ne pas "tourner en rond" si on a le trac et respirer profondément avant de se présenter devant l'examinateur ; accessoirement, ne pas se fier à la "mine" ou aux mimiques de l'examinateur : elles peuvent provenir d'une digestion difficile !

2) Soigner sa tenue : éviter les excentricités vestimentaires ou ... capillaires ! Se garder, également, d'une attitude trop désinvolte : il s'agit de sanctionner tout de même un cycle d'études que personne ne souhaite prolonger a priori.

3) Etre pédagogique : faire un plan clair et l'annoncer. Ne pas donner l'impression d'enfiler les idées au hasard et rédiger ses notes d'oral sur un seul côté des feuilles, pour pouvoir modifier facilement le déroulement de sa réponse si de nouvelles idées surgissent en cours d'élaboration de votre réponse.

4) Etre modeste : plus on se montre sûr de soi, fier et dominateur, plus on risque d'attirer les questions "dures". Par contre, bien écouter les questions, et ne pas hésiter à demander des précisions si on craint d'avoir mal compris.

5) Etre diplomate : c'est à dire être prudent (n'employer que des mots dont on connaît le sens et ne pas parler des choses qu'on ignore) et être souple (ne pas se braquer sur une idée "personnelle" et suivre plutôt les suggestions du jury, savoir saisir les perches qui vous sont tendues. Si l'on connaît bien le sujet il faut exploiter son avantage et continuer à parler jusqu'à ce que l'examinateur nous interrompe. Par contre s'il fait l'expopsé à notre place, le laisser parler, en espérant qu'il se mettra une bonne note ! ! !

VI/ Les stratégies du jour J :

Environ 15 jours avant l'examen ou le concours, le programme doit être "bouclé". Il n'est plus temps de se plonger dans les ouvrages spécialisés : il faut réviser ses manuels usuels, ses résumés, ses tableaux synoptiques. Il faut donc aller à l'essentiel et ne faire aucune impasse. Relire également toutes les copies et déterminer sur quels points il va falloir concentrer ses efforts.

Dans les semaines avant l'examen :
- Observer et respecter une régularité de vie accrue.
- Eviter les veilles et les énervements.
- Eviter les à-coups dans l'alimentation.
- Eviter les "prouesses" sportives !
- Proscrire les dopants, les calmants et les euphorisants (augmenter à la rigueur la ration de poisson, de jus de fruits frais et préférer un bon verre de lait et une bonne douche à un paquet de cigarettes ou un excès d'alcool ou de café).

L'avant-veille de l'examen :
- Se détendre sans se démobiliser.
- S'oxygéner en allant se promener au grand air.
- Dormir suffisemment.

La veille de l'examen :
- Rester calme, calme, calme.
- Fuir les discussions énervantes.
- Préparer son matériel (crayons, gommes, stylos, cartouches, règle, compas,etc.) et ses "papiers" : convocation, carte d'identité.
- Vérifier les horaires des moyens de transport et les durées des trajets.
- Se coucher de bonne heure après avoir réglé ... son réveil.

Le matin de l'examen :
- Absorber un petit déjeuner nourrissant (421 GPL : 4 portions de glucides, 2 portions de protides et 1 portion de lipides) pour éviter le "coup de pompe" qui peut être une cause d'échec.
- Arriver au centre d'examen légèrement en avance et ne pas prêter attention aux rumeurs et bobards qui circulent parmi les candidats.
- Pendant l'attente, faire des exercices de respiration profonde : le meilleur antidote du trac.

Pendant l'examen :

Eviter de prime abord les trois catégories suivantes :
- Les papillons : ceux qui arrivent au dernier moment, essayent le premier sujet puis passent au second, qui s'agittent, regardent sans cesse autour d'eux, cherchent l'inspiration dans les murs, les plafonds ou les visages de leurs voisins, rendent avant la fin de l'épreuve une feuille hâtivement rédigée.
- Les rhinocéros : ceux qui, sitôt les sujets distribués, foncent tête baissée, grattent du papier furieusement sans jamais dételer, entassent des feuilles intercalaires, s'efforcent de pulvériser les records de longueurs et rendent à la fin de l'épreuve leurs 18 pages non relues et partiellement illisibles avec un air de profonde délivrance.
- Les gastéropodes : ceux qui, trop scrupuleux, hésitent indéfiniment avant de choisir un sujet, ne négligent aucun détail et rédigent intégralement leur copie au brouillon et qui, à la fin de l'épreuve, victimes de leurs excès de minutie et de leur rythme d'escargot, rendent une copie inachevée qui ne traîte qu'une moitié de sujet.

Plus sérieusement parlant, à la distribution des sujets, ne pas s'affoler : relire plusieurs fois chaque sujet avant de choisir celui qui convient le mieux et s'y tenir.

Se fixer également son "budget-temps" et doser ses efforts en fonction du nombre des questions à traiter. Exclure tout délayage et "baratin" qui désespère les correcteurs : faire des phrases courtes (de 15 à 17 mots en moyenne) dans une copie aérée et qu'il ne faut surtout pas oublier de relire en étant attentif à l'orthographe, la ponctuation, les accents, les points sur les i, la présentation en général.

Enfin, rester dans la salle jusqu'à la fin de l'épreuve et... ne jamais rendre feuille blanche ! ! !

Un peu d'humour ?

Si malgré tous ces conseils vous deviez échouer, ayez la courtoisie d'en avertir votre entourage par un télégramme "définitif" : "JURY ENTHOUSIASME - STOP - DESIRE ABSOLUMENT ME REVOIR ANNEE PROCHAINE - STOP -

Bonne chance !

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31 mars 2007

idcharvet

dav

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